Nommé aux Grammy, aux Emmy et aux Golden Globes, Adam Sandler a déjà été en tête du box-office, ses films ayant généré pas moins de 2G$US au box-office. Mais voilà, depuis un moment, l’acteur et humoriste ne fait plus recette, et c’est sur Netflix qu’il a entamé une nouvelle carrière…
Billy Madison (1995)
Désormais culte, cette comédie filmée à Toronto présente le personnage du titre, incarné par Sandler, comme un adulte encore enfantin, lui qui est destiné à hériter de la fortune familiale s’il peut réussir à faire toutes ses classes de primaire et de secondaire en quelques semaines. L’acteur, qui a cosigné le scénario, développe un type de personnage qu’il répétera ensuite: l’adulte inconséquent au grand cœur qui se retrouve toujours dans des situations abracadabrantes et qui s’en sort malgré tout. Destinée à un public familial, la comédie obtient un succès non négligeable avec 26,4M$US de recettes et une première place au box-office lors de sa fin de semaine de sortie.
Le Chanteur de noces (1998)
Cette comédie romantique à succès – 123M$US de revenus pour un budget de 18M$US – a ensuite été adaptée à Broadway. Mais elle est surtout connue pour avoir donné naissance à l’un des couples de cinéma les plus improbables, mais aussi les plus sympathiques, celui formé par Adam Sandler et Drew Barrymore, qui, devenus amis, tourneront ensuite Les 50 premiers rendez-vous (2004) et Famille recomposée (2014). C’est d’ailleurs le scénariste Tim Herlihy qui avait mentionné à Sandler que ses comédies manquaient de point de vue féminin.
Ivre d’amour (2002)
Après avoir créé Happy Madison, sa maison de production en 1999, Adam Sandler accepte la proposition de Paul Thomas Anderson de tenir le rôle principal d’une comédie romantique dans laquelle il tient le rôle d’un célibataire à la vie monotone. Désormais considéré comme un bon film, Ivre d’amour a été un flop retentissant au moment de sa sortie, ne parvenant même pas à faire ses frais malgré la nomination de l’acteur aux Golden Globes. Mais le long métrage a eu le mérite de prouver que Sandler – qui a ensuite avoué avoir été terriblement nerveux sur le plateau – pouvait être convaincant dans des rôles plus étoffés.
Drôle de monde (2009)
L’idée de départ de Judd Apatow est bonne: présenter un acteur acariâtre, atteint d’un cancer, qui se remémore ses débuts d’humoriste et qui décide de monter à nouveau sur scène. Le scénariste et réalisateur décide d’ajouter Leslie Mann et Seth Rogen au générique… mais la recette ne prend pas et Adam Sandler doit composer avec un autre flop. Celui-ci lui coûte d’ailleurs sa compagnie Madison 23 Productions, filiale de Happy Madison spécialisée dans les drames, qui fermera après la sortie de Drôle de monde. La carrière d’Adam Sandler est désormais sous respirateur artificiel.
Jack et Julie (2011)
Considéré comme l’un des pires films jamais faits, Jack et Julie suit un frère et une sœur, tous deux interprétés par Adam Sandler, et leurs démêlés avec Al Pacino, qui tient son propre rôle tandis que Katie Holmes se transforme en épouse de Jack. Jack et Julie est à ce point mauvais qu’il détient le record du plus grand nombre de nominations aux prix Razzies – 12 dans 10 catégories – et a remporté les 10 statuettes de la honte.
The Ridiculous 6 (2015)
En 2014, Netflix annonce avoir conclu une entente avec Adam Sandler et Happy Madison Productions pour la sortie, sur la plateforme, de quatre longs métrages de l’acteur, scénariste et producteur. Le premier film, The Ridiculous 6 est donc mis en ligne l’année suivante et constitue une première incursion de Sandler dans le western. Le film, produit pour 60M$US, est l’un des rares à avoir une cote de 0% sur le site Rotten Tomatoes. Mais il est aussi, à l’époque, le long métrage à avoir été visionné le plus grand nombre de fois en 30 jours sur Netflix. Preuve que la notion de «succès» est bien subjective.
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Adam Sandler: de héros à zéro en six films